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Hello tout le monde !

Pour ce dernier article, je vous donne un peu de lecture ! Dernière article ? Serait il temps de rentrer... ? La réponse à la fin ;) !

Je vais tenter de vous décrire de manière générale, le quotidien au pays des kiwis (euh mais attends Estelle, on parle de quels kiwis ? Le fruit, l’animal ou l’habitant de la Nouvelle Zélande… !? Les 3 bien sur !).

Tout d’abord, l’environnement. Peut importe où vous vous trouvé, le DOC (Department of Conservation) est partout ! Dès qu’il y a un bout de bush, un mont, une cascade… vous trouverez un panneau du DOC vous expliquant que vous êtes dans une scenic reserve (littéralement une réserve touristique). Comprenez par là que vous avez le droit de vous aventurer dans cet espace naturel à condition de prendre soin des lieux car les rangers veillent ! Les pictogrammes vous indiqueront les particularités de ce site (lookout (point de vue), recherche d’or, présence de kiwis…). Vous pourrez également trouver très souvent un logo « camping interdit ». Alors à moins d’être équipé d’un véhicule « self-container » (zéro rejet, rappelez-vous), on se trouve un « camping officiel » si on ne veut pas que le ranger nous mette une amande ! Les campings - facile à trouver grâce aux applications pour smartphones ou aux nombreux dépliants que l’on peut trouver à l’I-site (office de tourisme présent dans toutes les villes et villages) ne sont pas forcement des campings comme on l’entend en France. Bien sur, on peut toujours prendre un camping classique, la nuit vous coutera environ 20$ en basse saison... Mais vous avez aussi la possibilité de choisir un camping du DOC où les fees (frais/coût) vont de 0 à 10$ la nuit. Et ne vous inquiétez pas, peu importe la campagne dans laquelle vous êtes perdu, vous en trouverez toujours un! Hormis les sites naturels, on trouve aussi de nombreux lookouts, quelques sites historiques et des lieux hautement spirituels pour les maoris. D’ailleurs, la culture maorie est omniprésente, les informations sont donc très souvent traduites en anglais et en maori.

La Nouvelle Zélande est très engagée sur la question faune et flore. On rencontre assez souvent des arbres immenses. Parfois, une plaque dessus indique qu’ils sont protégés et ce peu importe leur localisation (déjà vu dans le jardin de particulier par exemple). Et en ce qui concerne la faune, ici on a tendance à dire que tout ce qui vole est protégé et presque tout ce qui est à terre ne l’est pas. Du coup, les oiseaux ne sont pas peureux, les moineaux pourraient presque nous manger dans la main, les canards (leurs cannetons) sont partout, même en ville (d’où les panneaux « attention aux canards ! »), les fantails s’amusent avec nous dans le bush, les wekas viennent nous rendre visite le soir et les pukekos ce promènent tranquillement dans les espaces verts. A l’opposé, le gouvernement néo-zélandais, voyant le nombre d’accident augmenter après que certains tentaient d’éviter les possums (opossums) sur la route, incite ses concitoyens à les écraser lorsqu’ils en croisent. De même, lorsque vous vous promenez dans le bush, vous trouver sur votre chemin des balises roses ou orange qui indiquent la présence de trap (piège) à possums ou rats… le pays en est un peu envahit à vrai dire.

Les paysages sont assez impressionnants vous l’aurez remarqué. L’ile du Nord et l’ile du Sud n’ont pas du tout les mêmes profils. L’ile du Sud est beaucoup plus sauvage et moins urbaine que l’ile du Nord et elle est parcouru le long par les Southern Alps. L’ile du Nord, environ 3 millions d’habitants sur les 4 que compte le pays, est plutôt volcanique et comporte de nombreuses falaises (Petite info : la Nouvelle Zélande n’a pas de centrales nucléaires mais géothermiques !). Quoi qu’il en soit, dans ce pays on ne peut pas être à plus de 128km de la mer c’est un fait ! La végétation locale, vous l’aurez retenu maintenant, s’appelle le bush, c’est une espèce de foret avec arbustes, des feuillus et des fougères… arborescentes !

Parlons à présent des routes. La limitation maximum dans le pays, 100km sur route classique. Il n’y a pas tellement d’autoroutes à vrai dire, seulement autour d’Auckland et dans les virages vous pouvez voir des panneaux vous indiquant 25, 55 ou 85 km… c’est très fréquent et parfois bien utiles quand on ne connait pas la route ! Ce qui m’a également marqué ici c’est les gravelraod… Vous savez ces chemins qui sont en fait des routes avec un nom de rue et des panneaux de signalisation mais tu préférerais quand même avoir un 4x4 qu’une voiture à ce moment la… Ah la NZ ! Mais lorsque c’est goudronné, vous pouvez avoir des kilomètres de lignes droites ou des kilomètres de virages à 25 km. Parfois, les routes sont déformées tellement le virage est sec... La NZ est aussi le pays des ponts ! Mais des ponts à une seule voie, sinon ca ne serait pas drôle, donc on fait bien attention qui est donné la priorité. Ca me rappelle le pont : 1 voie, 2 sens, voiture et train… magique !

En ce qui concerne les villes, le schéma est simple : une route principale, droite, qui traverse la ville. Pas de petit bourg historique, de places, de grosse église ou de centre du village… La Nouvelle Zélande a été peuplé par des Anglo-Saxons dans les années 1800, le pays n’a donc pas un grand passé historique. Une ville est en général composée d’une épicerie qui fait un peu tout : poste, boulangerie…, d’un café, d’un I site, d’une library, d’une station essence, de galeries d’art et… des takeaways (littéralement « A emporter », ce sont des petits snacks comme les kebabs chez nous par exemple, sauf qu’ils proposent des fish&chips) ! Beaucoup de bâtiments sont encore d’époques (comme à Oamaru par exemple) et les maisons sont en bois, de type « coloniale », certaines sont appelées des « Lockwoods ».

 

Passons à présent à l’univers de la consommation, de l’alimentation… ! Les supermarchés ne sont jamais très grand, pour vous donner un exemple, un magasin tel que le Leclerc de Firminy est immense pour la Nouvelle Zélande et si vous en trouvez un de cette taille, c’est que vous êtes réellement dans une grande ville ! Oui car, une ville comme Unieux, est déjà une ville importante… La 2ème plus grande ville de NZ a une population qui équivaut à celle de St Etienne, c’est vous dire ! Cependant, une population faible permet aux gens d’être aimables ! Oui car une des premières choses qui m’a marqué dans ce pays c’est que les caissiers vous dirons très souvent « Bonjour, comment allez vous !? ». Agréable n’est ce pas !? Et ce n’est pas tout, dans ce pays, si vous n’avez pas envie de porter de chaussures, ce n’est pas grave marchez pieds nus ! Nombre de gens le font ici et oui car ce n’est pas salle par terre, souvent les « centres villes » sont interdits aux chiens !

Mais revenons-en aux aliments… Les quantités sont parfois surprenantes comme acheter une bouteille de 2,4 L de jus de fruits. Jus de fruits qui est très généralement composé de 50% de jus de pommes (oui même pour un jus d’ananas goyave…). Et en ce qui concerne les particularités alimentaires, vous pourrez trouver facilement des sacs de 5 kg de flocons d’avoine pour votre porridge du matin, des spaghettis sauce tomate en boite tous prêt ou encore votre pot de Marmite. Oui vous savez la Marmite, cette mixture noire issue de résidus de levures soit disant aromatisé aux légumes. Une horreur pour les européens, un régal pour les kiwis et australiens… Pour le fromage, n’y pensez pas, 10$ le fromage pate molle type goudat (format individuel de chez nous). Les fruits et les légumes, même combat, 3.5$ la salade ou 5$ les tomates… mais vous pourrez trouver des demi-choux fleur à moins de 2$ ! C’est aussi le pays du cidre bizarrement, alors au rayon alcool puisqu’un pack de 24 bières coute 30$ en moyenne, on se rabat sur les cidres aromatisés, fraise, framboise, mure… il n’y a que l’embarras du choix ! Et quand on passe à la caisse, on n’oublie pas de montrer sa carte d’identité sinon on ne repart pas avec son cidre (et oui même quand on a 24 ans, on en a fait l’expérience…)! Et vous ne pourrez acheter que du cidre, de la bière ou du vin car les alcools forts se trouvent au Liquorshop ! Ah oui dernière chose, des personnes sont payées à mettre vos courses dans les sacs plastiques… Une solution contre le chômage ?

Ce qui est très surprenant ici, c’est que peut importe où l’on soit ou ce que l’on fait, il n’y a pas de poubelles, vous êtes priez de repartir avec vos déchets. Parfois même, vous devez venir avec votre verre et votre assiette sur certains événements ! Et pourtant ça marche ! Après le Luminate, pas de déchets disséminés sur le camping et pas de tas de sacs poubelles, ça en est presque sur réaliste. Le recyclage existe aussi, mais cela dépend apparemment du lieu où vous êtes. Quoi qu’il en soit, les bouteilles plastiques et en verres sont ensembles et tous les plastiques sont « soit disant » recyclés… Paraîtrait-il qu’au final, tous ces efforts de recyclage partent en chine… J’imagine ce que doit être le recyclage en bout chaine… Assez paradoxale. Ce pays n’est en réalité pas si « vert » que je l’imaginais. Du roundup par ci, des sacs plastiques distribués en grande quantité par là…

 

Allez dernières choses dans le désordre. Les machines à laver ne tournent pas dans le même sens que chez nous ! Le tambour est à l’horizontale, ça ne lave rien… Et toutes les prises sont avec interrupteurs ! Oui oui vous avez bien compris, il faut mettre en marche la prise via le bouton juste à coté !

 

 

 

Ah et j'ai failli oublier... Je vais en Thailande ! Ne vous inquiètez pas si vous n'avez pas de nouvelles ;)

Cheeeeeeeeers !